Vous vous demandez comment mettre en place un jardinage durable, afin de construire un jardin écologique plus respectueux de notre planète? Vous avez plein d’idées en tête: bien choisir les plantes du jardin, favoriser la biodiversité, préserver les ressources… Mais vous ne savez pas par où commencer ou comment traduire les concepts dans la pratique?
Je vais vous aider à mettre en place un jardinage durable, facilement. Dans cet article, je vous livre 25 idées à mettre en oeuvre selon vos envies, pour vous aider à transformer petit à petit votre jardin en jardin écologique et bio. Et bien sûr, ces astuces sont également valables pour les petits espaces (jardins, terrasses…).
25 idées, cela peut vous paraître trop. Pas d’inquiétude: il s’agit tout d’abord de « picorer » les idées que vous pourriez facilement appliquer. Chacun agit dans la mesure de ses possibilités et de ses envies. Et comme on dit, petit à petit l’oiseau fait son nid!
Mon objectif: vous inviter à participer à un monde durable tout en favorisant la biodiversité, à travers des choix conscients de consommation.
Comment est organisé l’article?
Dans un premier temps, je vous propose de revenir rapidement sur les grandes lignes du développement durable, qui sont à l’origine du jardinage durable.
Puis vous découvrirez mes 25 astuces pour contribuer à préserver les ressources de notre planète tout en jardinant (joyeusement) de façon responsable.
- 5 marques et labels à connaître pour acheter des plantes durables
- 6 critères pour bien choisir les plantes adaptées à son jardin écologique
- 7 astuces pour favoriser la biodiversité
- 5 façons d’économiser les ressources renouvelables du jardin
- 2 idées pour aménager et décorer notre extérieur de manière durable
Jardinage durable et écologique: appliquer les principes du développement durable aux jardins, balcons, terrasses…
Qu’est-ce que c’est que le développement durable? Définition simple
« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs »
Le développement durable est également appelé développement soutenable (en anglais: sustainable development). Il correspond à une prise de conscience majeure: la limite des ressources de notre planète. On parle également d’écodéveloppement, dans une idée d’équilibre entre l’homme et la nature.
Quels sont les 3 axes du développement durable?
L’enjeu est de trouver un équilibre entre 3 grands axes, correspondant aux 3 piliers du développement durable: social, écologique et économique.
Pourquoi mettre en place le développement durable pour un jardin écologique?
Au simple niveau de notre jardin, de notre balcon et de notre terrasse, chacun d’entre nous peut contribuer à un monde plus respectueux des hommes et de l’environnement, à travers ses choix de consommation.
« Penser global, agir local… »
Créer un jardin écologique inspiré des principes du développement durable
Je vous propose de découvrir comment, à notre échelle, nous pouvons contribuer à préserver les ressources de notre planète et faire des choix en conscience.
Le jardinage durable éco-responsable est avant tout un état d’esprit qui se traduit en actes dans l’aménagement, la décoration et la gestion du jardin. Alors oui, il est possible d’appliquer les principes du développement durable très facilement.
Jardinage durable: 25 idées pour aménager ou créer un jardin écologique
Voici 25 conseils pour un jardinage durable éco-responsable.
Chaque idée est facile à appliquer, quel que soit votre niveau de jardinage ou la taille de votre jardin. Alors pas de panique! L’objectif est surtout de bien réfléchir à ses achats et à la gestion de son jardin.
Bien choisir ses plantes pour un jardinage durable: labels de qualité et production certifiée
La première chose à prendre en compte dans le jardinage durable et écologique, c’est de bien choisir ses plantes! Voici tout d’abord une liste de labels et de marques qui gagnent à être connus.
1. Réduire les achats de plantes provenant de l’étranger
Limiter les achats de végétaux de provenance internationale contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliore votre bilan carbone. Alors n’hésitez plus, choisissez des végétaux d’origine française et si possible produits localement.
Acheter des plantes produites en France contribue également à limiter l’introduction d’insectes ou de maladies exotiques préjudiciables à notre écosystème. Le meilleur exemple actuellement est le nouveau virus de la tomate entré sur le territoire en 2020.
Comme vous le verrez ci-après, des labels et marques certifient la qualité de l’engagement des producteurs. Néanmoins, ces démarches ont un coût que certains ne souhaitent pas supporter. Alors n’hésitez pas à vous rendre sur les exploitations qui proposent de la vente directe, sur les marchés, etc. pour en savoir plus.
2. Installer des plantes et fleurs naturellement présents
Les végétaux sauvages, naturellement présents dans l’écosystème, sont génétiquement adaptés à leur environnement (sol, climat, ravageurs…). Ces plantes locales sont généralement plus résilientes et moins sensibles aux stress. Elles offrent nourriture et abri à la faune sauvage, accoutumée à leur présence.
La marque Végétal local recense les producteurs engagés dans une démarche de traçabilité et de multiplication des végétaux sauvages et d’origine locale.
Si vous habitez en région parisienne, l’Agence Régionale de la Biodiversité a édité en 2020 un guide téléchargeable: « Plantons local en Île-de-France. Arbres, arbustes et herbacées à privilégier« .
3. Des plantes produites en France: la marque Fleurs de France
Fleurs de France est la marque des végétaux cultivés en France, par des entreprises horticoles et des pépinières engagées dans une démarche environnementale ou de qualité. On trouve ces plantes origine France en jardinerie, mais aussi directement chez les producteurs engagés.
4. Des végétaux certifiées Plante Bleue: un label très complet pour un jardinage durable
La production des végétaux certifiés Plante bleue répond à différents critères du développement durable, appliqués aux pépinières et entreprises horticoles. De nombreux points sont contrôlés par un organisme indépendant: irrigation, fertilisation, déchets, énergie, biodiversité et environnements, protection des cultures, règles sociales et sociétales.
Les plantes certifiées sont proposées dans différents points de vente ou directement chez les producteurs.
5. Label agriculture biologique pour les plantes du jardin
Le label bio ou Agriculture biologique est le plus familier, car on le rencontre couramment dans notre alimentation. Le système de production en agriculture biologique allie bonnes pratiques environnementales, préservation de la biodiversité et des ressources naturelles.
Peu utilisé dans la production horticole et les pépinières, il est néanmoins présent sur les plantes comestibles. Vous trouverez ainsi facilement des plants certifiés bio pour le potager ou les aromatiques.
Bien choisir ses plantes: pour un jardin écologique et durable
Au-delà des marques et labels, voici 5 autres critères pour bien choisir ses plantes dans l’objectif de créer un jardin écologique durable.
6. Choisir des plantes adaptées à leur environnement: la base du jardinage durable
Trois critères minimum sont à respecter pour choisir des plantes adaptées à votre jardin. On les retrouve sur l’étiquetage des végétaux. Si ce n’est pas le cas, renseignez-vous auprès du producteur ou du vendeur.
- Climat: la rusticité est la température minimale pouvant être supportée par une plante. Exemple: le Sedum palmeri ci-dessous est une plante grasse qui résiste jusqu’à -9°C.
- Exposition: elle représente la durée d’ensoleillement idéal pour la plante: ombre, mi-ombre, soleil
- Sol: calcaire, neutre ou acide. Certaines plantes ne tolèrent pas du tout le calcaire (comme les hortensias) et d’autres s’épanouissent sur des sols à tendance acides. On parle alors de plantes acidophiles ou de terre de bruyère (camélias, rhododendrons…).
Bien sûr d’autres paramètres entrent en compte, comme la pluviométrie ou les durées de sécheresse.
Installer un jardin sec permet de résoudre les problèmes de sécheresse prolongée tout en économisant l’eau. Néanmoins, dans les régions au climat très humide l’hiver, lorsque les sols deviennent détrempés et que les racines risquent l’asphyxie, les plantes caduques restent les plus adaptées. Elles entrent en effet en repos végétatif pendant les périodes critiques.
7. Que privilégier: variété horticole (cultivar) ou variété botanique (plante sauvage)?
Les variétés horticoles (ou cultivars) ont été sélectionnées par l’homme pour répondre notamment à des critères esthétiques ou de productivité: couleur, forme, taille, nombre… des fleurs, des feuilles, des fruits, etc. Cette sélection peut parfois être faite au détriment de la résistance de la plante et de sa capacité d’adaptation à son environnement.
Les variétés botaniques (ou plantes sauvages) sont spontanément présentes dans la nature. Même si elles sont moins spectaculaires, elles sont davantage favorables à la biodiversité et adaptées à leur environnement.
8. Choisir des plantes qui résistent au manque d’eau temporaire
En France, ce n’est pas tant le manque d’eau sur une année qui est problématique, mais l’occurrence de période de sécheresses plus ou moins prolongées.
Sélectionner des plantes moins gourmandes en eau, et davantage résistantes à la chaleur et à la sécheresse (en nombre de semaines ou de mois sans pluie) permet d’avoir un jardin plus esthétique même pendant les périodes les plus critiques.
9. Des plantes exotiques? Oui, mais utiles au jardin écologique!
Faites-vous plaisir en sélectionnant quelques plantes « exotiques », c’est-à-dire qui ne sont pas d’origine locale mais qui sont tout de même adaptées à votre environnement. Il n’y a rien de plus inesthétique qu’un palmier enrobé dans un voile d’hivernage, trônant au centre d’un jardin en hiver.
Choisissez ces plantes tant pour leur intérêt décoratif que pour leurs effets positifs sur la biodiversité. Une longue floraison mellifère, des fruits pour l’hiver, des abris où nicher… Faites vos choix en conscience, entre les plantes très esthétiques et celles que vous dédiez à la biodiversité.
Le buddleia (Buddleja davidii) est par exemple originaire de Chine. Si ses fleurs attirent les papillons, aucune de leurs chenilles ne semblent s’en nourrir. Il prend donc la place d’une plante davantage utile à la biodiversité. De plus, il est important de couper les inflorescences fanées pour limiter sa propagation car il est devenu invasif dans certaines régions.
10. Attention aux plantes envahissantes, invasives ou inadaptées à la faune locale
Certains végétaux peuvent avoir un comportement invasif ou envahissant lorsqu’ils trouvent des conditions favorables à leur expansion. C’est par exemple le cas des herbes de la Pampa, du raisin d’Amérique, de l’ailante…
D’autres plantes sont inadaptées voire dangereuses pour la faune locale. C’est par exemple le cas la fleur de l’onagre rose (Oenothera speciosa) qui piège parfois les papillons Moro-sphinx venus la butiner.
11. La gestion différenciée: le jardinage durable dans les espaces verts
La gestion différenciée est un mode de gestion issu des espaces verts publics. Elle s’applique aisément au jardin, où différentes zones sont définies en fonction de leurs usages (aire de jeu dégagée) ou de leur intérêt écologique (mare), et à les entretenir différemment.
L’entretien est ainsi minimal dans les zones les moins utilisées, afin de favoriser la biodiversité.
Développement durable au jardin: favoriser la biodiversité à travers le jardinage durable et écologique
12. Diversifier les végétaux favorise la biodiversité au jardin
Une flore variée au jardin (arbres, arbustes, vivaces, graminées…) est particulièrement attractive pour les insectes et la petite faune. Elle contribue à préserver la biodiversité et favorise son développement.
Plus un jardin accueille de biodiversité et plus son fonctionnement se rapproche d’un écosystème naturel. C’est donc un jardin résilient, plus résistant aux maladies, aux ravageurs et aux aléas climatiques.
13. Diversifier les milieux: abris et des refuges pour la biodiversité au jardin
Le jardinage durable et écologique diversifie les milieux pour accueillir un maximum de biodiversité. Plus le jardin est grand et plus il est facile d’aménager différentes zones: haies libres non taillées et buissons, sous-bois, murets de pierre sèche et rocailles, mares et points d’eau…
S’il vous semble compliqué de diversifier les milieux, installez vous-même des abris et des zones refuges dans votre jardin : tas de feuilles, de branchages, bûches, vieilles souches, tas de pierres…
Et si votre jardin est trop petit pour varier les milieux (balcon, terrasse, jardinet…), aidez la biodiversité à s’installer en lui confectionnant des abris et refuges sur mesure. Construisez ou procurez-vous des nichoirs pour les oiseaux et les chauves-souris, installez des hôtels à insectes… Vous trouverez dans ce guide gratuit 3 modèles et plans d’hôtels à insectes pour les coccinelles:
14. Des variétés anciennes pour préserver la diversité génétique
L’érosion de la biodiversité, ça se passe aussi au jardin! Alors sélectionnez quelques variétés anciennes, notamment au potager et au verger. Elles vous le rendront bien et vous retrouverez le goût de légumes d’antan ou de légumes oubliés. Vous contribuerez de plus à la sauvegarde de variétés en voie de disparition.
15. Étaler les floraisons sur l’année
Entre novembre et mars, les floraisons sont rares. Sélectionner des plantes mellifères à floraison précoce (printemps) ou tardive (automne, hiver), permet d’échelonner les floraisons utiles au pollinisateurs et aux auxiliaires. La germandrée arbustive (Teucrium fruticans) produit par exemple du nectar de janvier à juin.
Le pollen et le nectar sont ainsi disponibles sur une durée maximale dans l’année, ce qui permet aux insectes de résister plus facilement aux aléas climatiques.
Pour vous guider, Val’hor a édité une liste de 200 plantes nectarifères et pollinifères attractives pour les abeilles, à semer ou à planter, avec pour chacune les périodes d’intérêt pour les pollinisateurs.
16. Jardinage durable: des produits d’origine naturelle ou pas de produits du tout
Dans votre jardin écologique, pour réguler les ravageurs et les maladies, utilisez des solutions écologiques, ou mieux: n’utilisez pas de produit du tout !
Même ceux revendiquant une origine naturelle ont des effets collatéraux sur la faune et la flore. La bouillie bordelaise réduit par exemple la vie du sol. Le Bacillus thuringiensis, utilisé pour réguler les populations de chenilles nuisibles, tue indifféremment toutes sortes de chenilles… Les exemples sont nombreux.
Réfléchissez à votre seuil de tolérance. Quels dégâts êtes-vous prêts à accepter?
Que pourriez-vous utiliser en solution alternative aux pesticides?
17. Des solutions alternatives aux traitements des plantes du jardin
- Des purins de plantes : il existe des purins biostimulants (renforçant les défenses des plantes), insecticides, fongicides…
- Du paillage pour limiter la pousse des « mauvaises » herbes dans les massifs
- Des plantes couvre-sol : lisez l’article que planter au pied d’une haie?
- La technique du faux semis, qui consiste à préparer le sol comme pour un semis. Les graines d’adventices sont stimulées, germent et il ne vous reste plus qu’à arracher les plantules avant de réaliser votre vrai semis.
- Favorisez la présence d’auxiliaires naturels pour réguler les populations d’insectes ravageurs. Pour en savoir plus, téléchargez le guide gratuit:
18. Limiter l’éclairage nocturne
L’éclairage du jardin la nuit perturbe les insectes et la faune. Les insectes nocturnes s’orientent la nuit grâce aux lumières naturelles. Ils sont attirés par les lampes éclairées la nuit et finissent par s’y brûler ou mourir d’épuisement. Voici 6 conseils pour mieux gérer l’éclairage de nuit au jardin:
- N’allumez que si vous en avez besoin, pour passer une soirée à l’extérieur par exemple
- Utilisez des détecteurs de présence pour circuler sans danger
- N’éclairez pas sans raison les abords d’une piscine
- N’orientez pas la lumière vers le ciel mais plutôt vers le sol
- Évitez les ampoules nues (brûlantes) ou certaines formes de luminaires qui pourraient piéger les insectes
- Privilégiez les éclairages doux qui ne reproduisent pas la lumière du soleil
Privilégier les ressources renouvelables pour un jardinage durable et éco-responsable
19. Récupérer l’eau de pluie
Collecter et stocker l’eau de pluie pour faire face aux périodes de sécheresse au jardin permet de préserver les réseaux d’eau potable. Les systèmes de collecte fermés évitent notamment le développement d’algues et les pontes de moustiques dans les régions à risque.
Mais il est également possible de collecter et stocker l’eau d’autres manières pour favoriser le jardinage durable:
- En créant une mare naturelle en bas d’une pente
- En drainant les revêtements durs des sols afin d’éviter la perte d’eau par ruissellement, et en l’amenant vers une fontaine ou un bassin
20. Économiser l’eau du robinet (ou du puits, de la rivière, de pluie, etc.)
Bien sûr l‘utilisation raisonnée de l’eau au jardin est étroitement liée au choix des végétaux (cf. point 8). Mais il y a d’autres moyens simples pour économiser l’eau d’arrosage du jardin:
- Paillez vos plantations : le paillage préserve la fraîcheur du sol, limite l’évaporation et permet de réduire la fréquence des arrosages.
- Et binez, binez! Selon l’adage, « 1 binage vaut 2 arrosages ». Il permet à l’eau de mieux s’infiltrer dans le sol au lieu de ruisseler.
- Ne jetez pas l’eau de lavage des légumes, gardez-la pour vos potées et jardinières à proximité de la cuisine.
- Arrosez tôt le matin ou tard le soir pour éviter l’évaporation rapide de l’eau, ainsi que le développement des maladies (arroser au pied des plantes).
- Arrosez abondamment de manière espacée plutôt que peu et fréquemment. Les plantes développeront ainsi des racines en profondeur et seront plus résistantes aux sécheresses.
21. Privilégier les engrais naturels, les engrais bio ou les engrais organiques
Les engrais classiques sont d’origine chimique. Ils cumulent exploitation des ressources non renouvelables, transport sur de longues distances, emballages plastiques, etc. Rien de durable dans tout cela.
Pour cette raison et pour réduire votre impact, privilégiez des engrais d’origine naturelle, des engrais organiques ou des engrais bio. Pour tout savoir sur les engrais, c’est ici.
Au potager, pensez à utiliser des engrais verts, comme la phacélie.
22. Nourrir les plantes avec du compost ou du lombricompost maison
Pour nourrir vos plantes, produire votre propre compost est une excellente alternative qui contribue au recyclage de vos déchets organiques ou de vos déchets verts. Le recyclage est une démarche écologique qui décharge les circuits de collecte des déchets ménagers. Pour les plus petits espaces, pensez au lombricomposteur.
23. Choisir du terreau sans tourbe
La tourbe, qu’elle soit blonde ou brune, est une matière première qui entre dans la composition des terreaux prêts-à-l’emploi du commerce. Parmi ses nombreux avantages, elle a une forte capacité de rétention en eau.
Néanmoins, cette ressource fossile est non renouvelable à l’échelle humaine. Et son exploitation met en danger les écosystèmes exceptionnels des tourbières et leur biodiversité unique (plantes carnivores, sphaignes…).
Le terreau Ecolabel est garanti sans tourbe. Elle y est par exemple remplacée par de la fibre de bois, une ressource réellement renouvelable. Attention, les terreaux « bio » labellisés utilisables en agriculture biologique contiennent de la tourbe, car c’est une matière organique fossile naturelle.
Des matériaux d’origine locale, recyclés ou certifiés
24. Tables de jardin, fauteuils et chaises… Un mobilier de jardin durable et éco-responsable
Ce n’est pas parce que vous appréciez l’écologie que vous devez sacrifier votre confort.
Il existe des matériaux éco-responsables nobles ou tendances qui permettent de préserver les ressources de la planète et permettant de réduire votre bilan carbone. Aménagez et décorez de préférence avec des matériaux :
- Provenant de ressources renouvelables: évitez le plastique, les résines, etc. au profit du bois, de la pierre, de l’ardoise…
- Issus d’exploitations certifiées, pour le bois
- D’origine locale (stop aux bois exotiques sur les terrasses)
- Ou issus de la récupération ou du recyclage. Recyclez par exemple les palettes en bois pour fabriquer votre mobilier de jardin. On trouve sur le web de nombreux tutoriels pour recycler les palettes et fabriquer des salons de jardin, des tables et des chaises très solides et durables. Si vous êtes bricoleur.se, c’est un bon moyen de créer vous-même un mobilier de jardin recyclé.
25. Des outils de jardinage durable, solides et éco-responsables
Pour tout ce qui concerne votre jardin, et même s’il ne s’agit que d’un loisir, optez pour du matériel de qualité. Certains fabricants apposent une durée de garantie sur leurs produits. Choisissez la garantie la plus longue (et gardez la facture!). Évitez le matériel en plastique, en privilégiant par exemple un arrosoir en métal.
En retour, vous aurez des outils plus durables dans le temps et avec un moindre impact sur l’environnement.
Cet article touche à sa fin! Mon objectif était de vous donner différentes pistes pour vous aider à avoir un jardin plus écologique et durable, et ce très facilement. Tout simplement en faisant des choix plus pertinents, pour alléger notre impact sur l’environnement et contribuer à préserver la biodiversité.
En résumé, pour débuter en jardinage durable:
Le plus important serait de choisir des plantes produites localement adaptées à votre jardin et utiles pour la biodiversité!
Et si vous êtes déjà « équipé » en plantes et matériel:
- Repenser à votre gestion en reprenant les différents points de l’article: traitements et produits? Economies d’eau? Compost? Lumière nocturne?
- Réaliser vos prochains achats en conscience de votre impact sur l’environnement.
???? Et maintenant, dites-moi: êtes-vous déjà engagé(e) dans une démarche? Quelles actions allez-vous mettre en oeuvre prochainement? J’ai hâte de vous lire.
Bonjour et merci pour votre blog !
Je commence à le lire depuis peu, et ça me motive pour mes futurs travaux dans mon jardin !
Félicitations pour votre courage et dévouement pour la nature.
Cordialement Ludivine
Bonjour Ludivive, merci pour votre gentil message et vos encouragements!
Je crois que vous devez être la seule personne à avoir lu ce long article jusqu’au bout: félicitations! 💚
Bonjour et merci pour cet article très intéressant comprenant plusieurs liens utiles. Je viens d’acheter un terrain et le temps que la construction se fasse, je vais pouvoir me documenter sur le jardin écologique. Merci aussi d’avoir rédigé un article qui montre qu’il existe des solutions accessibles à tous sans être culpabilisateur.
Bonjour Aurélie, et merci pour votre message. Ne pas culpabiliser est important, l’essentiel est de faire de son mieux! Je suis ravie que vous ayez trouvé des idées à butiner dans cet article, et je vous souhaite de beaux projets verts pour votre terrain 🌸
Merci pour les informations qui complètent mes connaissances et les liens vers des fichiers professionnels qui permettent de creuser encore certains domaines/ sujets.
Merci Florence!