Sans complexe, Cécile aime les plantes qui ne lui prennent pas la tête!
Je vous invite à découvrir son monde. Le mini kalanchoé offert par son fils, dans un pot qu’il a décoré à l’école. Un banc repeint en jaune et plusieurs potées, qui égaient une jolie cour pavée à l’ancienne. De jolies boules de buis.
Sans prétention, Cécile a envie d’embellir le monde. Je tenais à vous la faire rencontrer.
Cécile
Je suis petite fille de maraichers. Je me sens proche de la nature de part mon éducation en quelque sorte. Je suis sensible au fait de manger des produits sains. Je respecte le travail difficile des professions agricoles. Je sais que d’avoir un beau jardin demande du travail physique, de l’entretien, de la patience.
Je vois mon père faire. Je le vois y prendre du plaisir. Il me donne le sentiment d’avoir besoin d’être dehors par tous les temps. Il trouve toujours quelque chose à faire au jardin, de quoi s’occuper les mains et certainement aussi l’esprit.
Personnellement, je ne pratique pas cette discipline faute de jardin. Je m’occupe tant bien que mal de quelques plantes en pot qui égayent ma cour et de quelques plantes d’intérieur qui se doivent d’être résistantes pour vivre à mon contact.
Mes plantes d’intérieur: haute résistance demandée!
Mes plantes d’intérieur ultra-résistantes
J’ai un kalanchoé, une crassula, des orchidées défleuries et en ce moment une potiche de jacinthes. Ce n’est pas mon fort.
Si je devais recommander une plante à un jardinier débutant, ce serait une crassula : plante increvable qui ne nécessite rien. Les chinois considèrent cette plante comme un porte bonheur. Elle a donc à mes yeux tout pour plaire. Il suffit de ne pas avoir la main trop lourde sur l’arrosage. Au pire, il vaut mieux ne pas l’arroser du tout.
Ma plante d’intérieur idéale
La plante en plastique. Elle ne perd pas de sa superbe si l’on prend le soin de la dépoussiérer régulièrement. On peut la mettre dans les chambres ( il existe un mythe comme quoi il ne faut pas dormir avec une plante verte, tu le savais ?…). Elle ne demande pas d’arrosage, ne tombe pas malade, se plait tout aussi bien derrière une fenêtre que dans une pièce sombre. Elle ne me fait pas culpabiliser de partir en vacances ou de l’avoir oubliée.
Si je devais choisir une variété je prendrais une fougère de sous bois énorme que je ne me priverais pas de mettre en plein soleil. C’est mon coté punk qui s’exprime 😉
Une super astuce à partager!
Disposez un vase devant un miroir et vous aurez deux plantes pour le prix d’une ! Hey hey !
Dans ma cour extérieure: l’utile… et l’agréable
Une cour pavée partagée
J’ai une cour pavée que je partage avec d’autres personnes. Elle sert également de parking, aussi je ne peux pas la transformer en coin détente ou en salon d’été.
Ma touche personnelle
J’ai cependant installé un petit coin de verdure. J’ai utilisé un vieux un banc en bois très simple que j’ai peint avec une laque jaune pour donner de la couleur. Dessus je pose des pots en céramique qui accueillent différentes plantes au gré de mon inspiration. Au pied du banc, d’autres pots plus volumineux. Je crée ainsi deux étages.
Mon petit coin potager
J’ai une grosse jardinière rectangulaire qui fait fonction de potager. J’aime bien les plantes aromatiques: le thym, la verveine, la ciboulette, le persil. L’été : quelques rangs de radis et des pieds de tomates cerises s’invitent dans ce potager miniature. Vous l’aurez compris, je joins l’utile à l’agréable : j’ai choisi des plantes qui se mangent.
De part et d’autre, j’ai planté en pot des pieds de lavande, pour la couleur et l’odeur.
Ma plante d’extérieur facile
Du lierre. Cette plante, sans rien dire, sans demander grand chose, tapisse facilement un mur et lui donne du charme. J’aime aussi le lilas pour son odeur. Plus discret, j’aime le myosotis pour sa délicatesse, son bleu clair, sa simplicité.
Oui, le thym peut passer l’hiver dehors
Je vais vous parler de la plante anti-rhume par excellence. Il s’agit du thym. Cette plante a des vertus désinfectantes et calmantes. Elle soulage les maux de gorge de façon efficace. Je la consomme à cet effet en tisane avec une cuillère de miel et un jus de citron.
Comme chaque hiver, je me soucie de l’avenir de mes plantes qui vont rester dehors. J’en rentre certaines, j’en laisse mourir d’autres. Cette année, il venait de geler et figurez-vous que mon thym était encore feuillu et bien vert quand je suis allée lui rendre visite.
Ca me faisait mal au cœur de le laisser dépérir. Alors je l’ai rentré au chaud. Je lui ai mis de l’eau tiède au pied pour ne pas faire craquer le pot à cause d’un choc thermique. Je l’ai laissé se réchauffer.
C’est seulement après, que j’ai posé quelques questions autour de moi sur le sujet. A vrai dire, il me prenait de la place sur la table de la cuisine, je cherchais pour lui un plan B. On s’est moqué de moi. “Le thym ne gèle pas ma pauvre ! Tu avais peur qu’il s’enrhume ?”
Sachez donc que cette plante résiste à -10°C à condition de ne pas la laisser dans un pot à la terre mouillée. Il n ’est donc pas la peine de la rentrer.
Vous profitez ici de mon (in)expérience. Je suis pour ce mode d’apprentissage. Je suis pour l’échange ! Je tiens un blog sur la question de la parentalité qui repose sur ce système : le partage d’expériences. Je vous invite à aller y jeter un œil si vous vous sentez concerné.
Ces plantes qui me font rêver
Des palmiers phoenix, des aloes, des lauriers roses, des eucalyptus, un beau pin parasol. Et aussi le mimosa pour son odeur, mais surtout pour l’aspect duveteux de ses pompons ensoleillés.
C’est la végétation du Sud, les vacances, le bord de mer, mon enfance sur la Côte d’Azur. Ca me fait rêver. Ce sont des odeurs particulières que je chéris et auxquelles j’associe facilement des paysages familiers.
J’aime la simplicité avec laquelle Cécile a partagé son expérience. J’ai été touchée par le petit pot de kalanchoé peint par son petit garçon, dont elle prend soin comme la prunelle de ses yeux.
J’ai souri en voyant les fougères et les boules de buis en plastique. J’ai aimé son idée de peindre le banc en jaune pour illuminer sa cour.
Avez-vous pris plaisir à découvrir le petit monde de Cécile? N’hésitez pas à laisser un commentaire 🙂
